Les bateaux, la Grande Parade maritime, les visites et navigations

Le Nao Victoria est la réplique à l’identique du Victoria, un des cinq navires qui a participé à l’expédition espagnole placée sous le commandement du portugais Magellan, expédition qui a quitté Séville le 10 août 1519. Le Victoria est le bateau qui a réalisé le plus grand exploit maritime de tous les temps ! En effet, en revenant à Séville en 1522, pour la première fois dans l’histoire maritime, un bateau part et revient dans son port d’attache, Séville, après avoir réussi à réaliser le « tour complet » de la planète. Le Nao Victoria est ainsi une réplique de l’original, un chef d’oeuvre reconstruit avec une véritable rigueur historique en 1991, à l’occasion de l’exposition universelle de Séville en 1992. Depuis, le Nao Victoria vogue autour du globe, et a même reproduit un tour du monde : rien qu’entre les années 2004 à 2006, il a navigué sur plus de 26 000 miles et visité 17 pays. Le Nao Victoria à Lorient : une présence emblématique d’un bateau qui voguait sur la route des épices pour la ville qui s’est construite pour accueillir la Compagnie des Indes orientales.

Le Pascual Flores est une goélette, de type “pailebot” à coque en bois, construit en 1917 dans la province d’Alicante, dans la ville de Torrevieja, un site propice à l’exploitation du sel marin. Le terme de “pailebote” (ou pailebot en français) vient de l’anglais “pilot’s boat”, en raison de la conception des ces bateaux qui leur garantit vitesse et maniabilité. Le Pascual Flores a transporté du sel, des fruits et des frets divers, et de rachat en rachat, il a subi des modifications structurelles, jusqu’à ce que la ville de Torrevieja, son port d’origine, le rachète en 1999 pour en faire son emblème. En 2020, la mairie de Torrevieja et la Fondation Nao Victoria ont signé un accord de collaboration pour le transfert, la réparation et la mise au point du pailebote et le voici désormais de nouveau sur l’eau pour le plus grand bonheur des spectateurs qui découvrent ce musée flottant !

Le Ring Andersen est un ketch construit en 1948, un “Baltic Trader” qui porte le nom du chantier qui l’a construit, car c’est le dernier à être sorti de ce chantier naval danois. Entre 1948 et 1962, il transporte du sel, des céréales et autres denrées entre la mer Baltique et l’Afrique. En 1962, il devient yacht dans les Antilles, et y reste 30 ans à transporter des passagers. En 1980, il retourne dans son port d’attache, et même dans son chantier d’origine à Svenborg, où il subit des travaux importants pendant 3 ans, tout en gardant son authenticité. Le Ring Andersen retourne aux Antilles et changera plusieurs fois de propriétaire et de pavillon avant de s’amarrer définitivement à la Bretagne et plus précisément à Vannes qui est devenu son port d’attache. Le Ring Andersen est désormais exploité par la société la société AMD en partenariat avec Les Voiles Océanes.

Le Biche est le dernier thonier-dundee à voile d’Atlantique, construit en 1934 pour un patron pêcheur de l’île de Groix, Ange Stéphan, que l’on surnommait “Ange-Biche”. C’est le seul survivant de ce modèle de bateau de pêche construit à des centaines d’exemplaires jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Son image reste bien sûr associée à l’apogée de la pêche à la voile en Atlantique au XXe siècle. 80 ans après son lancement aux Sables d’Olonne, Le Biche a bénéficié d’une restauration complète de 2009 à 2012 : coque remise à neuf, gréement redessiné et nouvelles voiles. Remis à l’eau le 22 juin 2012, le thonier de 32 mètres, entièrement restauré, peut désormais naviguer en toute sécurité, et, avec sa coque blanche reconnaissable entre mille, Le Biche est devenu une institution du pays de Lorient ! C’est aujourd’hui l’association Les Amis du Biche qui en gère l’exploitation et l’entretien.

Le Lys Noir est un voilier français, né en 1914 dans les chantiers Barrière à Arcachon. Il s’appelait alors Oceanic et a participé à de nombreuses régates entre 1920 et 1930. Après avoir changé plusieurs fois de propriétaire, et de nom au passage, le yawl aurique s’ancre en Normandie à Granville en 1973. Depuis 2021, le Lys Noir est devenu breton et navigue dans les eaux morbihannaises, notamment du côté du Golfe du Morbihan et d’Arradon, son port d’attache à la belle saison.

A noter !

S’il ne sera pas possible de le visiter à quai, il est possible d’embarquer et de naviguer à bord du Lys Noir cette année ! Une billetterie spécifique pour réserver son créneau de navigation est mise dès maintenant en place ici.

Les bateaux de pêche

Le dimanche, profitez d’une visite guidée pour une visite guidée pour découvrir le métier de l’intérieur et comprendre l’évolution et la modernisation de la profession de pêcheur.

Les J80 de l’UBS

En 2021, le Service des Sports de l’Université de Bretagne Sud acquérait un J80 pour son association Sailing Team, qui a pour but de participer à des régates universitaires. Désormais, après UBS1, la fac de Lorient a acquis un second J80, deux monotypes qui représentent Lorient, et qui paraderont aussi le samedi !

Les vedettes SNSM des stations de l’île de Groix et de Locmiquélic

Découvrez les vedettes de sauvetage de 1ère classe SNS 147 Notre-Dame-du-Calme de Groix et de 2^e classe SNS 252 L’Hermine.

Le Bretagne, remorqueur du Port de commerce de Lorient

Une vedette de la Gendarmerie Maritime

Le sous-marin Flore

La vie à bord, la vie sous-marine, et l’histoire de ces bateaux pas comme les autres et des hommes qui embarquaient pour de longues semaines dans cet espace réduit : une visite impressionnante dans ce musée aménagé dans une alvéole d’un des bunkers de Lorient La Base, et dans le sous-marin lui-même. Grâce au Sloop – le porte-clé de Lorient Océans – bénéficiez de tarifs réduits pour les activités proposées par notre partenaire la Sellor (visite du sous-marin Flore, visite de la Cité de la Voile Eric Tabarly, stade nautique, Tyroll).

Pen Duick est le nom du premier bateau d’Eric Tabarly, « petite tête noire » en breton, et le patronyme qu’il a donné à ses navires suivants. L’association Eric Tabarly perpétue la mémoire du grand navigateur, entretenant justement les Pen Duick et leur permettant de continuer à naviguer.
Durant le festival, deux d’entre eux seront visibles dans la rade : Pen Duick et Pen Duick 5. Les deux voiliers participeront eux aussi à la Grande Parade maritime du samedi, accompagnés des Bélougas de Lorient et des Marguerites de Port-Louis, autres bateaux patrimoniaux remarquables.